Prière du Birkat Hamazon
Le Birkat Hamazone est une bénédiction après le repas. En particulier, pendant le chabbat et les jours de fêtes, on commence la prière comme suit:
Chir hamaalot béchouv Ado-naï ète chivat tsione hayinou ké’holmim. az ymalé sé’hok pinou oulchonénou rina. az yomerou vagoïm higdil Ado-naï laassot im éléh. higdil Ado-naï laassot imanou hayinou sémé’him. chouva Ado-naï ete chéviténou kaafikim banéguev. hazor-im bedim-a berinah yktsorou. halokh yélèkh ouvakho nossé méchèkh azara bo yavo bérina nossé aloumotav. Livnei kora’h mizmor chir yessoudato béharerei kodèch. ohèv Ado-naï chaarei tsione mikol michkenot yaacov. nikhbadot médoubar bakh ir ha elo-him sélah. azkir rahav ouvavel léyodaï hiné feléchèt vétsor im kouch zéh youlad cham. oultsione yéamar ich véich youlad bah véhou yékhonenéha élione. Ado-naï yspor bikhtov amim zéh youlad cham sélah. vécharim ké’holelim kol mayanaï bakh. Avarkha éte Ado-naï bekhol éte tamid téhilato béfi. sof davar hakol nichma éte haelo-him yéré véèt mitsvotav chémor ki zéh kol haadam. téhilat Ado-naï yédabèr pi vivarékh kol bassar chèm kodcho léolam vaéd. vaana’hnou névarèkh y-a méata véad olam halélouya.
Voici la prière de bénédiction après avoir mangé, une tradition essentielle dans le Judaïsme.
Avant de se rincer les doigts, on dit: zéh ‘hélèk adam racha méelo-him véna’halat imro méel.
Après le rinçage des doigts: vayedabér élaï zéh hachoul’hane achèr lifnei Ado-naï.
(Zimoun: si il y a trois personnes qui prient) (l’officiant) rabotaï névarèkh ( en Yiddish: rabossaï mir vélène benchène) (l’assemblee) yéhi chém Ado-naï mévorakh méatah véad olam (l’officiant) yéhi chém Ado-naï mévorakh méatah véad olam birchout maranane vérabanane véravotaï névarékh (elo-hénou) chéakhalnou michélo (l ‘assemblee) Baroukh (elo-hénou) chéakhalnou michélo ouvtouvo ‘hayinou (l’officiant) Baroukh (elo-hénou) chéakhalnou michélo ouvtouvo ‘hayinou Baroukh Ata Ado-naï elo-hénou mélékh haolam azane ète haolam koulo bétouvo bé’hène bé’héssèd ouvera’hamim. hou noténe lé’hém lékhol bassar ki léolam ‘hassdo. ouvtouvo hagadol imanou tamid lo ‘hassèr lanou véal yé’hessar lanou mazone léolam vaéde. baavour chémo hagadol ki hou el zane oumfarness lakol oumétiv lakol oumékhine mazone lékhol bériotav achér bara, kaamour potéa’h ète yadékha oumasbia lékhol ‘hai ratsone. Baroukh Ata Ado-naï azane ète hakol Nodé lékha Ado-naï elo-hénou al chéhin’halta laavoténou érèts ‘hèmda tova our’hava, véal chéotsétaanou Ado-naï elo-hénou méèréts mitsraïm, oufditanou mibeit avadim véal béritékha ché’hatamta bivsarénou, véal toratékha chelimadtanou, véal ‘houkékha chéhodatanou, véal ‘haim ‘héne va’hésséd ché’honantanou, véal akhilat mazone chaata zane oumfarnesse otanou tamid békhol yom ouvkhol éte chaah. Véall hakol Ado-naï elo-hénou ana’hnou modim lakh, oumvarekhim otakh ytbarèkh chimkha béfi kol ’hai, tamid léolam vaéd. kacatouv véakhalta véssavata ouvérakhta ète Ado-naï elohekha al haaréts hatova achèr natane lakh. Baroukh Ata Ado-naï al haarèts véal hamazone. Ra’hèm Ado-naï elo-hénou al israel amékha, véal yéroushalaïm irékha, véal tsion michkane kévodékha, véal malkhout beit david mechi’hékha, véal habayit hagadol véhakadoch chénikra chimkha alav. elo-hénou avinou réénou (chabbat et fêtes : roénou), zonénou, parnéssénou, vékhalkélénou, véharvi’hénou véharva’h lanou, Ado-naï elo-hénou méhéra mikol tsaroténou. véna al tatsrikhénou Ado-naï elo-hénou lo lidé matnat bassar vadam, vélo lidé halvatam, ki im léyadékha hamléa haptou’ha hakdocha véhar’hava, chélo névoch vélo nikalèm leolam vaèd.
Le chabbat, on dit:
Rétsé véa’halitsénou Ado-naï elo-hénou bémitvotékha ouvemitsvat yom hachévii hachabat hagadol véhakadoch hazé, ki yom zé gadol vékadoch hou léfanékha lichbot bo vélanoua’h bo, béahava kémitsvat rétsonèkha. ouvirtsonékha hania’h lanou Ado-naï elo-hénou chélo téhé tsara véyagone vaana’ha béyom ménou’haténou véarénou Ado-naï elo-hénou béné’hamat tsione irékha ouveviniane yérouchalaïm ir kodchékha ki Ata hou baal hayéchouot ouvaal hané’hamot.
Les jours de fêtes et de demi-fêtes, on dit:
Elo-hénou véélo-hé avoténou yaalé véyavo véyaguia véyéraé véyératsé véychama véypakèd véyzakhèr zikhronénou, oufikdonénou vézikhrone avoténou vézikhrone machia’h ben david avdékha vezikhrone yerouchalaïm ir kodchekha vézikhrone kol amékha beit israel léfanékha lifléta létova lé’hène oule’héssèd oulera’hamim oule’haïm tovim oulechalom béyom: à roch hachana, on dit : hazikarone hazé, à souccot, on dit : ‘hag hasoukot hazé, à chemini atsérèt et sim’hat torah, on dit : chemini atsérèt ha’hag hazé, les jours de fêtes, on dit : béyom tov mikra kodèch hazé, zokhrénou Ado-naï bo létova, oufokdénou vo livrakha, véochiénou vo lé’haïm tovim. ouvidvar yéchoua véra’hamim ‘hous vé’honenou véra’hem alénou véochiénou ki élékha énénou ki el mélèkh ‘hanoune véra’houm ata. Ouvené yerouchalaïm ir hakodèch bimhéra béyaménou. Baroukh Ata Ado-naï boné béra’hamav yérouchalaïm amen. Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou mélèkh haolam haèl avinou malkénou adirénou borénou goalénou yotsrénou kédochénou, kédoch yaakov. roénou roé israel hamélèkh hatov véhamétiv lakol békhol yom vayom hou hétiv lanou hou métiv lanou hou yétiv lanou hou guémalanou hou gomelénou hou igmélénou laad lé’hène oule’héssed oulera’hamim ouleréva’h hatsala véhatsla’ha bérakha vichoua né’hama parnassa véhalkala. véra’hamim vé’haïm vechalom vékhol tov oumikol touv léolam al yé’hasrénou. hara’hamane hou ymlokh alénou léolam vaèd. hara’hamane hou ytbarèkh bachamaïm ouvaarèts hara’hamane hou ychtaba’h lédor dorim, véytpaèr banou laad oulenétsa’h nétsa’him, véythadar banou laad ouléolmé olamim. hara’hamane hou yéfarnessénou békhavod. hara’hamane hou ychbor ol goyim méal tsavarénou véhou yolikhénou komémiyout léartsénou. hara’hamane hou ychla’h bérakha mérouba bévaït zé véal choul’hane zé chéakhalnou alav. hara’hamane hou ychla’h lanou ète eliaou hanavi zakhour latov. vivassèr lanou bessorot tovo yéchouot véné’hamot hara’hamane hou yévarèkh ète adonénou morénou vérabénou mélèkh hamachia’h léolam vaèd. hara’hamane hou yévarèkh ète avi mori baal habaït hazé véèt imi morati baalat habaït hazé otam véèt bétam véèt zaram véèt kol acher lahem otanou véèt kol acher lanou kémo chébérakh ète avoténou avraham its’hak véyaakov bakol mikol kol kène yévarèkh otanou koulanou ya’had bivrakha chéléma vénomar amen. mimarome yélamdou alav véalénou zékhout chétéhé lémichmérèt chalom vénissa bérakha méèt Ado-naï outsedaka méélo-heï ychénou vénimtsa ‘hène vessékhel tov béénei elo-him véadam.
Chabbat, on dit: hara’hamane hou yan’hilénou léyom chékoulo chabat ouménou’ha léhayé haolamim.
Roch hachana, on dit: hara’hamane hou yé’hadèch alénou ète achana azot létova vélivrakha Les jours de fêtes, on dit : hara’hamane hou yan’hilénou léyom chékoulo tov
Les jours de fêtes, on dit: hara’hamane hou yan’hilénou léyom chékoulo tov.
Souccot, on dit: hara’hamane hou yakim lanou ète soukat david hanofélèt.
hara’hamane hou yzakénou limot hamachia’h oule’hayé haolamim.
Birkat Hamazone : Une Compréhension Profonde de la Prière Juive
Le Birkat Hamazone, ou « bénédiction après le repas », est une composante essentielle de la tradition juive. C’est une série de prières de remerciement et de louange à Dieu pour la nourriture et pour toutes les bénédictions qu’Il a généreusement accordées à Son peuple. Cette prière est si centrale dans la vie juive qu’elle est souvent appelée simplement « Benching », dérivé du mot Yiddish « bentshn », qui signifie « bénir ». Elle est récitée après avoir consommé un repas qui inclut du pain, ce qui symbolise une nourriture complète et satisfaisante.
Origine et Structure de la Birkat Hamazone
Le Birkat Hamazone est considérée comme ayant une origine biblique, puisqu’elle est directement commandée dans le livre du Deutéronome (8:10) : « Tu mangeras, tu seras rassasié, et tu béniras l’Éternel, ton Dieu, pour le bon pays qu’il t’a donné ». De ce fait, elle a une grande importance halakhique (juridique) et est l’une des rares bénédictions explicitement commandées par la Torah.
Cette prière est composée de quatre bénédictions principales, chacune ayant été ajoutée à différents moments de l’histoire juive.
Birkat Hazan : La première bénédiction est un remerciement pour la nourriture, attribuée à Moïse.
Birkat HaAretz : La deuxième bénédiction est un remerciement pour la Terre, attribuée à Josué.
Boneh Yerushalayim : La troisième bénédiction est une demande pour la restauration de Jérusalem, attribuée à David et à Salomon.
Hatov Vehametiv : La quatrième bénédiction est un éloge général de la bonté de Dieu, ajoutée après le massacre de Beitar pendant la révolte de Bar Kokhba.
Signification et Importance de la Birkat Hamazone
Le Birkat Hamazone est bien plus qu’un simple acte de remerciement. Elle symbolise le lien entre l’homme et Dieu, la matérialité et la spiritualité. En récitant cette prière, les Juifs reconnaissent que la nourriture et les bénédictions de la vie sont des dons de Dieu, pas simplement le résultat de leurs propres efforts. Cela renforce l’humilité, la gratitude et le sentiment de dépendance envers Dieu.
De plus, en demandant la restauration de Jérusalem et le rétablissement du Temple, les Juifs expriment leur désir de voir le monde entier reconnaître la souveraineté de Dieu et vivre en harmonie. C’est un rappel constant de l’aspiration juive vers la rédemption messianique.
En somme, le Birkat Hamazone est un pilier fondamental de la foi juive, un moment de remerciement, de méditation et de renouveau de l’engagement envers Dieu et les valeurs juives. Elle est une prière de gratitude, une prière d’espoir, et une affirmation de la dépendance joyeuse et reconnaissante de l’homme envers Dieu.
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